Quelques questions sur les IRM ?

INSTITUT J. BORDET : UNITE DE RESONANCE MAGNETIQUE ( voir site web de l’Institut https://www.bordet.be/ )

-Vous allez passer une IRM : Quels sont les risques ?
Le port d’une pile cardiaque (pacemaker) ou de tout autre élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constituent des éléments de risque majeur (risque de décès, de cécité). Il est donc essentiel de nous faire connaître les risques qui vous sont propres. La décision de faire ou non l’examen restera sous la responsabilité du radiologue en charge de l’examen. Il se peut que l’examen soit reporté lorsque les renseignements fournis sont peu clairs, pour que le radiologue s’informe mieux auprès de votre médecin des interventions qu’on a pratiquées sur vous dans le passé.

– Vous allez passer une IRM : Faut-il une préparation ?
Seulement pour les examens abdominaux, vous devez rester à jeun (pas boire, pas manger, pas fumer) 4 heures avant l’examen. Pour les examens du pelvis, il se peut qu’on vous demande de ne pas vider votre vessie.

– Vous allez passer une IRM : Comment se déroule l’examen ?
Le technologue ou l’infirmier, prévenu par l’accueil, vous mettra en cabine et vous précisera les vêtements et/ou bijoux qu’il faudra enlever. En raison de la force de l’aimant, il est nécessaire de ne pas s’en approcher avec des objets métalliques (pièces de monnaie, aiguilles, bijoux, …) ou avec des cartes magnétiques (cartes bancaires et autres cartes magnétiques ou à puce …) et donc de les laisser dans votre cabine, fermée. Il faut toujours aussi enlever le maquillage, notamment sur les yeux (car cela contient des particules métalliques).
Vous serez installé(e) le plus confortablement possible sur la table d’examen qui glisse doucement dans le cylindre.
Rarement, vous devrez garder une position un peu moins confortable (bras en l’air, sur le ventre, ..), mais toujours dans le but d’avoir un examen le plus parfait possible.
Pendant l’acquisition des images (20 à 30 minutes), il est primordial de ne pas bouger du tout, pour éviter les mouvements qui perturbent grandement la lecture des images en provoquant des zones floues.
La pièce dans laquelle vous vous trouverez sera fermée mais vous resterez en contact avec l’opérateur par l’intermédiaire d’un micro et d’une caméra placés dans la salle. On vous donnera également une poire d’appel.
L’équipe médicale est derrière la vitre, elle analyse et travaille les images qui apparaissent, elle vous voit et vous entend parfaitement. Vous n’êtes pas seul et vous pouvez signaler à haute voix un problème éventuel.
Pendant la création des images, vous entendrez pendant quelques secondes (ou quelques minutes) un bruit sourd qui ressemble à un moteur de bateau ou à des coups frappés. Ce bruit est fort mais supportable. Vous aurez un casque pour diminuer l’inconfort lié au bruit, s’il ne peut être placé, des boules quies vous seront alors données.
Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.
Il est conseillé d’aller aux toilettes avant l’examen, vous serez plus à l’aise. Demandez toutefois toujours l’autorisation si vous venez pour un examen du pelvis
(reins, vessie, etc..), certains examens nécessitant une vessie moyennement ou fort remplie.

– Vous allez passer une IRM : Combien de temps dure l’examen ?
 » En général, il faut compter environ 30 minutes. »

-Quand vais-je recevoir les résultats ?
Après avoir traité les images informatiquement et les avoir examinées, le médecin radiologue dicte un compte-rendu qui sera envoyé au médecin prescripteur de l’examen. Seul votre médecin pourra vous donner le résultat complet, qui fait partie de votre dossier médical, au même titre que d’autres examens éventuels qu’il aura demandés.
Généralement, il faut compter 4-5 jours ouvrables pour que votre médecin reçoive les images et le rapport du radiologue.

– Vous allez passer une IRM : Est-ce douloureux et y a-t-il des
risques ?
L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable. Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé(e) (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, en vous faisant accompagner ou en vous donnant un tranquillisant. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite à la secrétaire d’accueil qui transmettra
l’information pour que l’on puisse vous prendre en charge.

Le produit de contraste que l’on injecte parfois, lors de certains examens où il est obligatoire, s’appelle le Gadolinium. Ce produit est en général très bien toléré. S’il faut injecter du produit de contraste, vous ressentirez la piqûre. Si un hématome se forme, il est sans gravité et se résorbera après quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite de produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.
L’injection de produit de contraste peut rarement entraîner une réaction d’allergie banale (urticaire, démangeaisons).
Ces réactions sont imprévisibles. De graves réactions d’allergie sont réellement exceptionnelles (1 cas sur 300.000 injections).